Parler de salaire n’est pas toujours une chose facile. Erwan Robillard, diagnostiqueur immobilier depuis déjà quelques années, a accepté d’échanger avec nous sur ce sujet.
Bonjour, pouvez-vous rapidement vous présenter en quelques mots ?
Bonjour. Je m’appelle Erwan Robillard, je ne suis plus si loin de la cinquantaine et j’exerce le métier de diagnostiqueur immobilier depuis un peu plus de 6 ans maintenant. Peu après mes 40 ans, j’avais envie d’être mon propre patron et de nouvelles perspectives. Pour ce projet de reconversion professionnelle, j’ai fait confiance à ADI et aujourd’hui, je ne regrette rien, bien au contraire.
Est-ce que cela veut dire que vous gagnez bien votre vie ?
Personnellement, je n’ai pas à me plaindre. Ma rémunération en tant qu’indépendant est confortable. Mais ce n’est pas qu’une question d’argent. J’ai beaucoup gagné en qualité de vie et en organisation personnelle.
Concrètement, combien gagne un diagnostiqueur immobilier ?
Vous voulez que je vous donne un salaire net si je comprends bien. Ce n’est en fin de compte pas si facile de répondre à cette question. Bon nombre de sites web pas toujours bien documentés affichent des montants compris entre 24000 euros par an et 46 000 euros par an. Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est très approximatif. Car la bonne question à se poser serait plutôt combien gagne un diagnostiqueur immobilier à son compte, franchisé ou employé ?
En ce qui concerne les salariés, la rémunération est évidemment plus faible. J’imagine que c’est probablement de l’ordre d’un peu plus que le SMIC en début de carrière pour flirter avec 2000 ou 2500 euros après quelques années.
En revanche, quand on est à son compte, en indépendant ou sous contrat de franchise, cela devient nettement plus intéressant. Cela peut aisément grimper à 3000 € ou 4500 € par mois. Tout dépend de la motivation de chacun, du nombre d’heures réellement travaillées et enfin de sa propre expertise. Ce dernier point est à mon sens primordial et dépend pour beaucoup de votre formation initiale. Mieux vaut donc bien choisir l’organisme à qui l’on fait confiance.