Toujours plus nombreuses, les personnes intéressées par la voie du diagnostic immobilier, peuvent parfois se demander si le secteur du diagnostic est réellement aussi porteur qu’on le dit. En effet, si le marché du diagnostic se porte bien, est-ce que cette tendance bénéfique aux diagnostiqueurs est durable ?
Diagnostiqueur immobilier : plus de 3 millions de diagnostics en 2020 !
Avec ses quelque 3 millions d’interventions annuelles pour les diagnostiqueurs en France – dont 900 000 effectués pour des transactions et 2,5 millions pour des mises en locations, on ne peut pas dire que le marché du diagnostic immobilier se porte mal. Après une période sans couleur jusqu’en 2012, la croissance a été ensuite permanente.
Diagnostiqueur immobilier : depuis 2012, une demande qui explose
En effet, la croissance du marché des diagnostics n’a ensuite plus connu la crise jusqu’à aujourd’hui. Mieux encore : la demande en diags s’est littéralement envolée pour les diagnostiqueurs avec des taux d’interventions de + 9 %, +10%, +15% voire +18% certaines années… Les professionnels du secteur qui sont rentrés sur le marché du travail n’ont donc pas eu beaucoup de soucis à se faire !
Les deux raisons qui tirent les chiffres des diagnostics en France
Alors comment expliquer cette demande incessante pour les diagnostiqueurs et ce boom du diagnostic depuis une petite décennie en France ? Les experts sont formels : deux causes majeures viennent éclairer le phénomène. D’abord le nombre de diagnostics obligatoires et ensuite le nombre absolu des transactions immobilières.
Les nouveaux diagnostics basés sur la sécurité
Première des raisons : le nombre des diagnostics qui ne cesse de s’allonger depuis dix ans. En effet le législateur n’a eu de cesse de rajouter de nouveaux diagnostics aux diagnostics déjà obligatoires. La preuve avec les diagnostics gaz et électricité à la location sans compter la mesure de la qualité de l’air dans les établissements scolaires et les crèches… Toutes choses venant soutenir le chiffre d’affaires des diagnostiqueurs !
La hausse continue des transactions immobilières
Mais ce n’est pas tout ! Les diagnostiqueurs ont également pu bénéficier sur une décennie d’une tendance longue : celle de l’augmentation durable des volumes de négociations immobilières. Et qui dit plus de ventes, d’achats et de locations en France, dit également plus de diagnostics obligatoires malgré certains allongements de périodes de validité de diagnostics.
Les diagnostics basés sur la durabilité
Enfin, dernière des tendances venant soutenir l’activité des diagnostiqueurs : l’arrivée et le développement des diagnostics tournés vers la durabilité. Ainsi le DPE, diagnostic de performance énergétique vient de faire peau neuve. Avec la Loi Elan puis la loi Climat, ce diagnostic se transforme en un véritable levier écologique.
le nouveau Diag DPE, levier de croissance pour les diagnostiqueurs
Véritable outil de lutte contre les « passoires énergétiques », ce DPE nouvelle formule est devenu non seulement un droit opposable lors d’une transaction et renforce encore les mesures contraignantes dans sa lutte au gaspi et au gaz à effet de serre.
le nouveau Diag DPE, levier de croissance pour les diagnostiqueurs
Ces réformes, gageons-le, viennent modifier en profondeur le parti-pris réglementaire qui se tourne de plus en plus vers la durabilité. Avec ces changements majeurs, les diagnostiqueurs d’aujourd’hui et de demain deviennent les fers de lance de la lutte écologique. Un enjeu capital au XXIe siècle qui va permettre à la profession de poursuivre sa croissance dans les années à venir.
Diagnostiqueur immobilier : le boom n’est pas prêt de s’arrêter
Ces changements sont, on l’aura compris, une aubaine pour les diagnostiqueurs. Non seulement en termes de croissance, de travail et d’opportunités, mais également en termes de motivation. Cette évolution du métier va certainement permettre l’arrivée de nouvelles générations, motivées par une certaine quête de sens ! L’engouement pour le métier de diagnostiqueur n’est pas près de cesser !