David 32 ans, en couple, père de deux enfants, est aujourd’hui diagnostiqueur immobilier à son compte. Ancien stagiaire ADI, il jette un coup d’œil en arrière et témoigne sur ce que cela a changé dans sa vie.
Diagnostiqueur immobilier : une formation qui débouche sur un emploi
A la fin de mes études dans un domaine tout autre que celui du diagnostic immo, je ne suis pas parvenu à trouver un emploi dans ma branche. Peut-être que je n’en avais pas vraiment envie. J’ai alors enchaîné les petits boulots purement alimentaires avant d’entendre parler du métier de diagnostiqueur immobilier par un ami.
Ce qu’il me fallait à cette époque, c’est une formation diplômante qui aboutisse réellement sur un travail et qui puisse me permettre de m’affranchir d’un patron. Je venais d’être papa depuis peu, j’avais envie de profiter de ma famille. J’ai donc choisi un centre ADI près de chez moi, toujours sur les conseils d’un ami, j’ai suivi la formation et j’ai obtenu ma certification.
Compétences techniques : essentielles mais pas suffisantes
Comme j’ai dit, je ne voulais plus d’un N+1. Je me suis immédiatement mis à mon compte en tant que diagnostiqueur immobilier dans la ville dans laquelle je réside. C’est lâché seul sur le terrain que j’ai alors saisi toute l’importance de bien choisir son centre de formation.
Pour faire des diags toute la journée sans commettre le moindre impair, il ne suffit pas d’avoir ingurgité les compétences techniques requises. C’est loin d’être suffisant, car il y a toujours des situations délicates où il est facile de commettre une erreur. Et cela peut engager votre responsabilité de professionnel.
Par ailleurs, avoir la certification en poche, c’est bien, mais cela ne fait pas tout. Il faut encore avoir le sens du contact, être rigoureux, savoir travailler en autonomie, se constituer une clientèle.
Exercer comme indépendant : rigueur et formation de qualité sont cruciales
Tous les jours, je pars travailler sereinement. Je sais que j’ai été formé par des professionnels reconnus pour leur pédagogie et la qualité de leur enseignement. Je le sais, et je m’en rends compte encore aujourd’hui sur le terrain. Je dispose d’un vrai savoir-faire dorénavant.
Toutefois, je fais attention à ne pas me reposer sur mes lauriers, c’est un métier qui évolue vite et auquel les instances publiques donnent toujours plus de poids. Mais c’est aussi ça qui est intéressant, ne pas toujours faire la même routine.
Evidemment, mon activité me donne de la souplesse pour aménager mes horaires comme je le veux, par exemple pour terminer plus tôt le vendredi ou pour aller chercher mes enfants. Mais, je ne travaille pas non plus 35 heures semaine, mais plutôt 40 à 45. Malgré cela, j’ai trouvé mon équilibre.