Après 15 ans d’une carrière professionnelle au sein d’un grand groupe, Fabrice Ferron a fait le choix de réorienter sa carrière professionnelle pour devenir diagnostiqueur immobilier. Depuis sa reconversion, qu’est-ce qui a changé dans ce métier ?
Bonjour Fabrice Féron, pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour, Fabrice Féron, j’ai 48 ans. J’ai travaillé pendant une quinzaine d’années pour le compte d’une multinationale dans le domaine de la plasturgie. Après tout ce temps, j’avais envie de nouveaux horizons professionnels, mais également de pouvoir profiter un peu plus souvent de mes 2 enfants. J’ai vu le métier de diagnostiqueur immobilier comme une opportunité de carrière en tant qu’indépendant.
Vous n’aviez alors aucune expérience dans l’immobilier ?
Effectivement, je n’avais jamais approché le monde de l’Immobilier avant de devenir diagnostiqueur. Je ne remplissais donc pas les prérequis imposés par les pouvoirs publics pour accéder à cette profession. Il m’a donc fallu opter pour un cycle long pour obtenir la certification requise.
Avez-vous vu des évolutions au sein de votre métier ?
Oui, depuis 2012, la profession a beaucoup évolué. Tout d’abord, les clients, surtout les particuliers, perçoivent moins nos interventions comme une contrainte supplémentaire quand ils veulent vendre ou acheter. Nombreux sont ceux qui demandent des informations complémentaires, des explications, des conseils.
Ce changement est également imputable, à mon avis, au renforcement du cadre légal. Certes, celui-ci est de plus en plus strict, les points de contrôle plus nombreux et plus poussés. Mais tout cela va dans le sens d’un renforcement de la qualité des diagnostics.
Cette exigence renforcée, est-ce que cela va dans le bon sens ?
Oui, renforcer la qualité d’un diagnostic, cela ne peut aller que dans le sens des clients, mais également des professionnels. D’ailleurs, on le voit, les pouvoirs publics veulent donner plus de poids au DPE par exemple. Il est normal pour cela de s’assurer que l’enseignement dispensé dans les centres de formation soit vraiment de qualité.
En ce qui me concerne, j’avais choisi à l’époque ADI pour ma certification. J’ai particulièrement apprécié l’encadrement, la disponibilité et les conseils des formateurs. J’imagine que cela a largement contribué à la réussite de ma reconversion car cela m’a permis d’aborder ma nouvelle activité en toute sérénité. Non seulement je disposais de toutes les connaissances requises, mais en plus, je savais comment les mettre en application.
Pour ma recertification, j’ai logiquement fait de nouveau confiance à ADI.